La pluie ainsi que le temps maussade n’a pas découragé les six cents “consacrés“, femmes et hommes, à se rendre le matin à Baar pour une rencontre avec le cardinal brésilien João Braz de Aviz et l’après-midi à Sachseln, pour une célébration œcuménique auprès de saint Nicolas de Flue. Ce mardi 23 juin fut une journée riche en enseignement, en rencontres et en prière.
“Vie consacrée et mouvements: anciens et nouveaux charismes, complémentarité ou concurrence“, tel est le sujet traité par le préfet de la “Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique“. Trois religieux marianistes ont participé à cette rencontre: Gusti Arnold, Jonas Kpatcha et Jean-Paul Federneder.
Dans sa conférence, le cardinal a rappelé que la vie consacrée est riche et regroupe diverses réalités: la vie érémitique, la vie monastique; les congrégations, les instituts séculiers et les communautés nouvelles. On compte aujourd’hui 3000 congrégations avec un million de consacrés et une écrasante majorité de femmes (80%).
De ce fait, la vie consacrée offre à nos contemporains des charismes aussi anciens que nouveaux. Débouchant ainsi le thème de la rencontre, son éminence João Braz de Aviz a souligné clairement que les charismes anciens et nouveaux ne s’opposent pas; ils sont tous don de l’Esprit Saint et donc essentiels à l’Eglise. Le conférencier a exhorté les consacrés à la communion et à l’amour en se fondant sur le mystère de la Trinité et celui de l’Incarnation du Fils de Dieu. Ce fut un message accrochant avec des exemples concrets.
Durant la célébration œcuménique à 15h30, des membres de communautés de vie consacrée témoignent de leur vécu: les dominicaines de Béthanie et la communauté du Chemin Neuf, les sœurs de l’adoration, les frères indiens du couvent des capucins de Mels, la communauté des Porteurs du Christ, les sœurs de Saint-Maurice, la communauté Don Camillo et le mouvement des Focolari. La célébration s’est terminée par la prière de saint Nicolas de Flue et le Notre Père chantés.
Deux heures plus tard, nous avons réintégré nos cars pour retourner dans nos communautés respectives.