Nous attendions de pouvoir entrer dans le local de projection pour voir le montage audio-visuel sur les carmélites du «Reposoir», France. La cloche du couvent commence à sonner. Elle ne semble pas vouloir s’arrêter. Me vient alors à l’esprit: «Est-ce pour annoncer le décès d’une sœur?» Le tintement se poursuit. Je suis intrigué. C’est alors que je me rappelle qu’il est trois heures, le temps de notre rendez-vous spirituel. Je pense à Mère Adèle qui veut entrer au Carmel et qui finalement fonde l’Institut des Filles de Marie.
Une demi-heure plus tard, je me trouve au magasin des souvenirs et je rencontre une «sœur externe». Elle m’explique: «La cloche sonne trente-trois coups, une pour chaque année vécue par Jésus sur terre. Les sœurs dans le cloître se prosternent durant ce temps…» Ainsi, je retrouve, en terre française, les racines de notre prière de Trois heures et je m’unis à une nouvelle famille spirituelle.
Jean-Paul Federneder, sm