En écrivant à M. Farine[1], – le pressant de rompre ses liens, par tous les motifs et moyens autorisés par la religion et la vertu, – vous pourriez lui faire sentir que, jusqu’à ce que nous ayons pourvu nos établissements déjà faits ou entrepris et que nous ayons fait des recrues de quelques autres bons sujets, nous ne pouvons concerter aucun établissement pour la Suisse, quelque désir que nous en ayons; que j’y mettrai en particulier d’autant plus d’intérêt, qu’une partie de mes ancêtres sont à Berne même,[2] mais que, dans les œuvres de Dieu, il faut suivre l’ordre de la Providence.
Chaminade, lettre 275
[1] Prêtre suisse, ami de M. Caillet
[2] Plus précisément à Morges, autrefois dans le canton de Berne; aujourd’hui dans le canton de Vaud (cf. Vasey: Guillaume-Joseph Chaminade, un nouveau portrait, Téqui, 1987, p. 44).
J’approuve beaucoup, mon cher fils, tous les projets de bien que vous faites pour votre patrie. Lorsque nous serons assez forts pour les entreprendre et que nous pourrons faire intervenir le gouvernement, il faudra réellement y travailler: peut-être ne sommes-nous pas éloignés de beaucoup du temps où nous pourrions faire l’entreprise; peut-être même, sans intervention du gouvernement, pourrions-nous la réaliser en y formant un séminaire diocésain?
Chaminade, lettre 284
Prenez donc vos deux collègues, MM. Meyer et David, et rendez-vous sans délai à Fribourg. Là, vous vous entendrez avec M. le curé, après avoir présenté vos hommages et les miens à sa Grandeur, et vous vous concerterez avec lui … Allez en paix, mon cher Fils! L’auguste Marie qui vous envoie ne manquera point de vous bénir tous, si vous êtes fidèles“.
Chaminade, lettre 1166
Suivre pas à pas les vues de Dieu en faisant les œuvres qu’il daigne me déléguer, voilà tout mon système.
Chaminade, lettre 293