Dans notre prière, nous nous souvenons de M.Léo Biollaz, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 17 mai 2006 à Sion, dans la 82e année de son âge et la 62e de sa profession religieuse.

 

A Vex, près de Sion (Valais), le 11 novembre 1924, Marcel Biollaz et Gertrude, née Schmid, se réjouissent de la naissance de leur petit Léo, le premier enfant d’une famille de 4 garçons et 5 filles. A 12 ans, Léo entre au postulat de Martigny. Sept ans plus tard, après avoir obtenu le brevet valaisan d’enseignement primaire à Sion, un an après le décès de son papa, Léo Biollaz part pour un an au noviciat à Fribourg et Grolley. Il s’engage dans la Société de Marie un an plus tard, le 12 septembre 1944.

 

Ses premières armes comme enseignant à l’école primaire, Frère Léo les a faites au Collège Ste-Marie à Martigny (1944-1946). Ses supérieurs l’envoient ensuite à Sion (1946-1949) et à Monthey (1949-1952). En 1952, les ses responsables lui demandent d’enseigner à l’Ecole d’application de l’Ecole normale des instituteurs de Sion. Il se distingue par la pratique de la méthode de calcul selon les réglettes-couleur «cuisenaires». Son action est mise en valeur par la remise, en 1967, de la Réglette d’or de l’Association Cuisenaire-Belgique et de la médaille d’or de la Ville de Bruxelles décernée par cette même association.

 

De 1963 à 1970, frère Léo Biollaz est chargé de cours à l’Université de Fribourg (pédagogie curative). Sur le tard, il poursuit ses études. A 50 ans, en 1974, il termine le cycle universitaire par une licence es sciences de l’Education à l’Université de Genève. Il partage son savoir en éditant une dizaine de publications en mathématiques, pédagogie et des études marianistes dont les armoiries de la Société de Marie (1985).

 

Comme vice-provincial, de 1967 à 1972, frère Léo Biollaz est chargé, entre autres, de la formation des jeunes religieux marianistes de Suisse. Il édite les circulaires des provinciaux marianistes de 1946 à 1971. Six ans durant, de 1981 à 1987, il est le responsable de la communauté marianiste, Chaminade, de Sion. Durant ce temps, le bâtiment Chaminade subit une réfection intérieure.

1989 sonne le temps de la retraite pour frère Léo Biollaz, temps de joie et d’épreuve. Une des grandes joies est de poursuivre ses rencontres régulières avec l’équipe pastorale de la cathédrale de Sion pour l’animation liturgique dominicale. Il est aussi heureux d’être nommé, en 2001, «chevalier de l’Ordre des Palmes académiques pour services rendus à la culture française».

 

Atteint depuis jeune dans sa santé – il a toujours souffert du dos – notre frère valaisan subit des accrocs de santé qui influencent son moral. En 2003, frère Léo est hospitalisé pour ses veines défaillantes. Son retour en communauté n’est plus possible: la Maison St-François l’accueille. Durant près de trois ans, petit à petit sa santé décline rendant notre frère de plus en plus vulnérable. Cependant il exprime sa joie et sa reconnaissance chaque fois qu’il peut passer quelques heures en communauté et retrouver ses confrères.

 

Frère Léo Biollaz s’en est allé paisiblement dans la Maison du Père mercredi 17 mai 2006 après une longue lutte contre ses angoisses devant la mort.

Léo Biollaz

 

Démonstration des réglettes-couleur

 

Remise des Palmes académiques