Dans notre prière, nous nous souvenons de l’abbé François Pralong, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 8 décembre 2004 à Sion, Suisse, dans la 83e année de son âge et la 66e de sa profession religieuse.

 

François Pralong est né à Chermignon (Valais), le 19 mai 1922. Il est l’aîné d’une famille de neuf enfants. A l’âge de 14 ans, il entre au postulat de Martigny. A 16 ans, François commence son noviciat en Belgique, à St-Rémy-Signeulx. Un an plus tard, le 12 septembre 1939, il se consacre à Dieu dans la Société de Marie. Le 4 août 1945, le jeune frère se donne pour toujours à Dieu et fait alliance avec Marie. Avant d’entrer au Séminaire Regina Mundi à Fribourg (1948), le jeune François Pralong poursuit ses études secondaires en Belgique et à Fribourg, enseigne cinq ans durant à l’école industrielle à Sion.

 

Ordonné prêtre, le 12 juillet 1953, l’abbé François retourne une année plus tard à Sion pour enseigner à l’école primaire et l’école normale des instituteurs. De 1976 à 1982, l’abbé Pralong est responsable de la communauté de Martigny et enseigne la religion au Cycle d’Orientation. Puis, les supérieurs lui demandent de réintégrer la communauté de Sion où il poursuit son activité d’enseignement de la religion et rend de nombreux services à ses frères (directeur de la communauté Chaminade de 1987 à 1996), même atteint par la maladie de Parkinson. Début novembre 2002, le père Pralong se hâte pour rejoindre les membres de la Légion de Marie réunis à Chaminade, manque une marche et tombe la tête la première contre le mur de la cage de l’escalier. Il est hospitalisé, puis amené à la Maison St-François.

 

Son zèle le pousse à s’engager dans de multiples activités ecclésiales. Dans les années 60, l’abbé Pralong est à l’origine du pèlerinage qui conduit de nombreux jeunes des écoles normales de Sion à la statue du Christ-Roi à Lens. Il est actif dans la Légion de Marie et organise pour les jeunes «légionnaires» de Suisse romande des camps au chalet marianiste de Planchouet. On le voit aussi participer au Synode 72 du diocèse de Sion, au Conseil pastoral diocésain. Passionné de liturgie, il anime de nombreuses messes et ne craint pas de mettre des paroles religieuses sur des chansons profanes et d’ajouter des couplets à des chants religieux. Il est aussi toujours à la recherche de nouvelles mélodies pour varier les différentes célébrations et les animer avec sa guitare. Chaque année, il aime à passer ses vacances avec sa parenté au «mayen», le chalet familial.

 

Les dernières volontés de l’abbé François Pralong sont une louange pour les dons que le Seigneur lui a accordés, l’aide reçue de ses confrères, ses directeurs et ses supérieurs, les ecclésiastiques qui ont partagé le ministère sacerdotal avec lui, les membres de la Légion de Marie et sa famille. Les deux chants qu’il souhaite pour sa sépulture révèlent son âme mariale et sa recherche constante de Dieu: Toi Notre-Dame, nous te chantons, toi notre Mère, nous te prions et Trouver dans ma vie Ta présence.

 

Son retour dans la Maison du Père le jour de la fête de l’Immaculée est une célébration de la vie, la vie éternelle dans laquelle il est entré en compagnie de Marie. En effet, on peut lire sur une feuille que le père Pralong a laissée sur son lit le titre d’une chanson qu’il voulait composer: Vive la vie!

François Pralong, prêtre