La Communauté territoriale de Suisse recommande à vos prières fraternelles notre cher frère François ROSSIER, prêtre, de la communauté marianiste de Chambers Street, Dayton, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 2 mars 2017 à Dayton, Ohio, USA à l’âge de 59 ans, dont 32 ans de profession religieuse et 26 ans de vie sacerdotale.
François voit le jour le 30 septembre 1957 à Fribourg. Il est le fils de Robert et de Denyse née Bourgoin. Il est l’aîné d’une famille de cinq enfants. Il a trois frères et une sœur. Le papa exerce sa profession de médecin à Bienne. C’est pourquoi François accomplit sa scolarité à Bienne. Il la termine en obtenant la maturité en 1976.
François poursuit ses études à l’université de Fribourg et loge au séminaire marianiste Regina Mundi. Il y côtoie les frères, plus particulièrement le père Paul Schenker qui avait auparavant œuvré au collège Chaminade à Kara. En 1981, il obtient la licence en lettres. Durant son temps d’enseignement à Kara, le jeune François répond à l’appel d’une vocation religieuse.
Fin août 1982, François Rossier entre au noviciat à Art-sur-Meurthe et s’engage dans la Société de Marie par la profession religieuse, le 1er juillet 1984. Puis, il poursuit ses études en philosophie. En automne 1985, il est à nouveau actif au collège Chaminade à Kara. Le jour de la fête du Saint Nom de Marie, le 12 septembre 1987, il s’engage pour toujours dans la Société de Marie à Bienne, la ville de sa jeunesse.
De 1987 à 1992, François poursuit ses études théologiques dans la Ville éternelle, Rome. Il loge au séminaire international Chaminade. Il suit les cours à la “Grégorienne” et obtient une licence en théologie biblique en 1992. En la fête des apôtres Pierre et Paul, le 29 juin 1991, Mgr Joseph Candolfi, évêque auxiliaire de son diocèse, le diocèse de Bâle, l’ordonne prêtre en l’église Sainte-Marie à Bienne.
La dernière étape de ses études, le père François Rossier l’accomplit à nouveau à l’université de Fribourg. Il y rédige une thèse de doctorat qui a pour titre “L’intercession entre les hommes dans la Bible hébraïque“.
En 1995, les supérieurs envoient le père François Rossier à Abidjan (Côte d’Ivoire) pour diriger la maison de formation des jeunes religieux africains, le scolasticat marianiste. Durant huit ans, il enseigne aussi à l’université catholique d’Afrique de l’ouest (UCAO) et au Centre lassalien africain (CELAF).
En octobre 2003, le père François est engagé aux Etats-Unis d’Amérique. Avec notre confrère Johann Roten, il œuvre à la Marian Library et à l’Institut international de recherches mariales (IMRI) dont il deviendra le directeur en 2010. Ses engagements ne se limitent pas uniquement à l’Amérique. Il est aussi appelé dans d’autres continents pour des recherches mariales et donner des conférences.
Son engagement dans divers continents corrobore ce que François confiait à un confrère: “Si je n’étais pas devenu religieux marianiste, je me serais volontiers engagé dans la diplomatie.“
Le vendredi 17 février 2017, durant un cours de mariologie à l’université de Dayton, l’abbé François Rossier est victime d’un accident vasculaire cérébral. Le jeudi 2 mars, il remet son âme entre les mains du Père et rejoint Marie, celle qu’il a servie durant toute sa vie.
Notre cher confrère ne s’est pas uniquement dévoué pour la Suisse (en tant que Province, Région ou Communauté territoriale), mais aussi pour toute la Famille marianiste. De multiples témoignages que nous avons reçus en sont l’expression:
“Douze ans durant, j’ai vécu avec lui à Dayton et il a été une bénédiction pour nous tous!“
“C’est une très grande perte pour toute la Société de Marie et pour la Famille marianiste entière“.
“Le départ de François, unique, comme chacun, vous touche cependant plus profondément, plus douloureusement, en même temps que vous êtes prêts, j’en suis sûr, de dire avec tous ceux qui l’ont connu: Deo gratias! pour nous l’avoir donné, avec tant de talents et un tel rayonnement!“.
“Je m’unis à vous dans la prière. C’est un coup dur, non seulement pour la Suisse, mais pour toute la Société. Mais le Seigneur sait… Prions pour des vocations… suisses et autres“.
“Dès que nous avons appris la pâque de François, toute la communauté de Béthanie (Sucy) s’est unie à vous pour rendre grâce pour cette belle vie consacrée au service de la Vierge Marie“.
Même si la vie de François semble s’être arrêtée trop prématurément, ce qu’il a semé, ceux qu’il a formés et accompagnés continuent de rayonner.
Avec vous tous et l’un de nos correspondants, nous voulons proclamer: “Que la Vierge Marie pour laquelle François a vécu et travaillé avec tant de dévouement, puisse l’accueillir entre ses bras!“