Dans notre prière, nous nous souvenons de M. Alban Vollmar décédé au service de la Très Sainte Vierge le 14 juin 2006 à Zollikerberg (près de Zürich), dans la 69e année de son âge et la 51e de sa profession religieuse.
Le temps pour chercher Dieu, c’est la vie.
Le temps pour trouver Dieu, c’est la mort.
Le temps pour posséder Dieu, c’est l’éternité.
(Saint François de Sales)
Alban Vollmar, 5e enfant d’une famille de 7, naît à Überlingen en Allemagne, au bord du Lac de Constance, le 7 août 1937. Pour lui commence le temps pour chercher Dieu. C’est à Constance où ont déménagé ses parents qu’il fréquente l’école primaire. Très tôt, il est en quête de Dieu. Alban espère trouver le Seigneur dans la Congrégation religieuse dans laquelle s’est déjà engagé son grand frère Paul. C’est pourquoi, il entre au postulat de Middes à l’âge de 15 ans.
Il aime la vie, est toujours à la recherche et jamais content de lui. Il désire devenir tour à tour instituteur, cuisinier, puis catéchiste et prêtre. Tous les jours, il vit l’aujourd’hui de Dieu.
Après le postulat, le jeune Alban commence le noviciat à Middes. Il y fait ses premiers voeux le 20 mai 1956. C’est là qu’il passe le scolasticat et bientôt il montre ses talents de cuisinier. Le 5 septembre 1959, il fait les voeux perpétuels dans la Société de Marie.
Frère Alban rayonne la joie. Il garde l’optimisme et la confiance, et il réussit à les faire partager aux personnes qu’il rencontre. A plusieurs reprises, il se dit «frère toujours joyeux».
Au début de sa vie religieuse, nous le trouvons dans différentes maisons comme cuisinier: à Martigny, Antony (France), Ebmatingen et Fribourg, à l’Institut Saint-Raphaël. Puis, il suit une formation comme soignant auprès des frères de la Miséricorde. A Fribourg, il soigne ses frères atteints par l’âge. Un jour, il décide de vivre sa vie religieuse en dehors d’une communauté marianiste. Mais il reste en contact avec le Régional et ses frères marianistes Paul et Pierre.
Il poursuit sa recherche de Dieu. Sa prière devient très simple. Il lui faut peu de chose pour se confier à Dieu et à Marie. La récitation du chapelet devient sa prière quotidienne. Il s’intéresse aux personnes isolées, aux malades et leur rend de nombreuses visites.
Au mois de février 2006, le médecin diagnostique une grave maladie: un cancer au cerveau. Frère Alban sait que ses jours sont comptés. Révolté au début, il ne se laisse pas décourager, il se bat contre sa maladie avec courage et confiance, comme un lion (son deuxième prénom était Léo, comme il aimait à le rappeler). Mais peu à peu il doit se rendre à l’évidence: le Seigneur de la vie et de la mort l’appelle et il se prépare à la grande rencontre.
Le temps de trouver Dieu survient le 14 juin: il est face à face avec le Dieu vivant. Maintenant il vit le troisième temps évoqué par saint François de Sales, l’éternité, le temps de posséder Dieu, ce temps qui ne finit jamais.